Les armes de la ville de Reims
 

Introduction •

Blason de la Champagne Située en région Champagne-Ardenne, dans le département de la Marne (code postal 51100), à 130 km au nord-est de Paris, 200 km au sud-est de Lille. C'est l'une des sous-préfectures de la Marne et la plus grande ville du département et de la région, comprenant Blason de Reims dans les 190 000 habitants, et s'étendant sur une large superficie. Reims fait partie du triangle prolifique du vignoble champenois et partage, avec sa ville voisine Epernay, les plus grandes maisons de Champagne, telles Pommery, Piper- Heidsick, Mumm, Veuve Cliquot, Louis Roederer, Krug, Ruinart, Jacquart, Lanson ou encore Taittinger.

Nouvelle plaque minéralogique marnaise, avec le logo champardennais Plus précisément, on met maintenant minimum 45 minutes pour aller à Paris en TGV, arrivée gare de l'Est (on mettait 1h35 au mieux en train corail, en passant par Epernay - Ce second trajet existe toujours), et en voiture par temps calme on met 1 heure sur l'A4, ce qui est très agréable lorsqu'on veut faire un tour là-bas (pour les expos, le shopping, les spectacles...). Ci-contre vous pouvez voir à quoi ressemble le logo de la Champagne-Ardenne sur les nouvelles plaques d'immatriculation, avec le "51" du département marnais.
La ville a la particularité d'être coupée en deux par la Vesle, le canal et l'autoroute A4-A26, avec 5 sorties en pleine ville.

Reims est aussi très touristique. On y vient pour visiter les caves de champagne, sa cathédrale gothique, la très belle basilique Saint-Remi et son musée, et le Palais du Tau principalement, tous les 4 étant classés au Patrimoine Mondial par l'UNESCO.
Culturellement parlant, Reims est très riche, et possède de belles collections de peintures, gravures, trésors ecclésiastiques, de vestiges gallo-romains, préhistoriques et un grand patrimoine architectural. Elle organise aussi divers rendez-vous annuels (concerts, danses, rencontres, festivals, concours sportifs...).

Historiquement parlant, il y en aurait pas mal à raconter sur Reims, comme pour toutes les grandes villes de France... C'est notamment avec les Romains (qui ont agrandi Reims en une ville commerciale), avec l'évêque Saint-Remi (qui a baptisé Clovis à Reims), avec la folie religieuse du Moyen-Age (qui a permis la construction de belles églises), avec un 18e et 19e siècle prospères (le Champagne) et avec les grandes guerres du XXe siècle (destruction massive et reconstruction art-déco) que Reims est ce qu'elle est aujourd'hui. Chaque époque a laissé une trace non négligeable et bien visible dans la ville et ses alentours.

 

Les photos •

Vues extérieures (avant 2000) :

Vignoble (à Villers-Allerand)

 
Vues générales du ciel (avant 2000) :

Quartier Sainte Anne Fac des sciences, stade, Tinqueux (SE -> NW) L'ancien stade René Tys, la cathédrale en fond Parc Léo Lagrange, pont de Vesle, av. du général De Gaulle Chevet de la cathédrale, place Royale, place du Forum, poste Cérès Le collège Université avant 1992
 
Vues depuis la cathédrale
Place du Chapitre, ancien CNR de musique, Hôtel de Ville Collège Université, lycée Saint Jean-Baptiste, clocher Saint Jacques, basilique Saint Remi Palais de Justice, théâtre, les Promenades Ancien parvis et rue Libergier Fouilles de la médiathèque, rue Hincmar Place Royale, Hôtel Le Vergeur, Hôtel de Ville Ancienne caserne des pompier, musée Saint Deni, théâtre Eglise Saint André
 
Anciennes photos
Centre et cathédrale en 1928 Le quartier des Châtillons en 1970 Le quartier Croix-Rouge en 1972 (construction du campus) Rue de Venise et rue Folle Peine, années 80 (?) Rue de Venise et rue Folle Peine (2000)

 
Ville :

Place Royale (avant 2001) Hôtel de Ville (mairie) Hôtel de Ville en 1918 Le Grand Théâtre Le Grand Théâtre Place du Théâtre et rue de Vesle (centre ville) Le Cirque Le Manège et le Cirque de Reims Hôtel de Police et Promenades La Porte de Paris La Porte Mars (arc de triomphe romain) Le cryptoportique (marché romain) L'intérieur du cryptoportique Le Lucrone, pl. de la République (oeuf de 6m de haut, 400 ampoules, date de 1989) Le Lucrone La place de la République avant 1989

 
Jeanne d'Arc (avant 2008) :

Statue de Jeanne près du parvis (ancien emplacement) Statue de Jeanne près du parvis (ancien emplacement) Jeanne dans la cathédrale Jeanne dans la cathédrale Signature de Jeanne d'Arc (archives de Reims)

 
Quelques bâtisses ecclésiastiques (avant 2003) :

Basilique Sainte Clotilde
Vue est de Sainte Clotilde
 
Basilique Saint Remi

 
Cathédrale Notre-Dame I - La façade & son revers

Cathédrale Notre-Dame II - Les trois portails

Cathédrale Notre-Dame III - Nef

Cathédrale Notre-Dame IV - Choeur

Cathédrale Notre-Dame V - Transept nord

Cathédrale Notre-Dame VI - Transept sud

Cathédrale Notre-Dame VII - Abside : 4 des 5 chapelles

Cathédrale Notre-Dame VIII - Arcs boutant, toit & chevet

Cathédrale Notre-Dame IX - Charpente, donateurs & plan

 
Quelques musées :

Musée-hôtel Le Vergeur

Musée Saint Remi

Palais du Tau

Exposition temporaire 2001 : les cathédrales

 

Histoire I • Naissance de la ville

On sait que dans les derniers siècles avant J.C. (-200), il y avait une construction sur le site de Reims. C'est un oppidum : une agglomération peu importante et protégée par des remparts. Il est construit sur la terre des Rêmes, une tribu qui appartient à la confédération belge, et il leur sert de refuge en cas de guerre. Le nom de cet oppidum est Durocorter ("forteresse ronde" en celtique).

Vers -50, la Gaule étant devenue une province romaine, les Rêmes décident rapidement de s'allier avec Rome. L'oppidum devient une base militaire. En +57, un camp romain installé à côté devient permanent, la base devenant plus importante et stratégique. Par déformation latine, Durocorter devient Durocorturum. C'est le noyau de la future Reims.
Le camp s'agrandit rapidement, sûrement à cause de sa position géographique : au nord de l'empire romain. C'est une base d'approvisionnement pour les camps plus au nord, et devient vite un relais économique entre le nord de la Gaule et l'Italie. Le camp est florissant grâce à cette vocation et se transforme en vraie cité. Au 1er siècle après J.C., le camp est baptisé officiellement par l'administration romaine "Civitas Remorum", qui par déformation deviendra Rains puis Reims.
Le 2e siècle est une période d'apogée pour la cité, qui devient un centre commerçant riche et puissant. Sa superficie fait 500 ha. Elle est un carrefour incontournable au nord de l'empire : le croisement des axes Nord/Sud de l'empire (le "cardo") et Est/Ouest (le "decumanus") est son centre. Au total, 9 voies partent de la cité, dont l'une se dirige directement vers Rome. La ville est assez importante pour que Rome y fasse construire 4 arcs de triomphe, chacun dédié à un dieu romain : 2 aux entrées nord et sud de la ville et 2 aux entrées est et ouest. Aujourd'hui, il ne reste plus que l'arc de triomphe Nord, appelé Porte Mars Ruines de la Porte Bazée Vestiges de la Porte de Vénus (de Soissons) "Porte Mars" (dégagée des remparts en 1853), et un rudiment de la porte Sud, appelé "Porte Bazée" (accolé au collège Université, démantelée en 1753). Des vestiges de la "Porte de Vénus", démontée en 1775, ont récemment été mis à jour lors des fouilles du tramway. Seule la Porte Cérès, démontée en 1798, n'a pas encore été retrouvée.

 

Histoire II • Le rôle des premiers rois et de l'Eglise

A la fin du 3e siècle, le début d'invasions barbares marque la fin de la belle période pour Reims. C'est aussi le début de la décomposition de l'empire de Rome. Les habitants se dépêchent alors de construire un rempart solide pour se protéger, et détruisent certaines bâtisses romaines (tels les arcs de triomphe) pour se procurer du matériau. L'arc de triomphe Est existe encore aujourd'hui, sous forme de blocs, car il avait été démonté pour la fabrication de ce rempart.

Reims change alors complètement. Saint Sixte commence l'évangélisation de la ville au 4e siècle. Apparaissent aussi les premières constructions chrétiennes : églises, baptistères, cimetière. L'évêque Saint Nicaise construit une grande église qui devient la première cathédrale de Reims. Beaucoup de gens vivent hors de la ville, mais s'y réfugient en cas d'alerte. Il y a cohabitation des traditions romaines encore présentes et des règles récentes de la jeune nouvelle religion, dont l'arrivée est plutôt acceptée. Par exemple, du temps de Rome, les morts étaient enterrés au bord des routes, avec l'arrivée de la religion, beaucoup sont enterrés dans des cimetières.
Mais là encore, alors qu'elle s'enrichit, Reims est pillée puis envahie par des barbares, vers 410. Elle perd alors toute sa splendeur. Un peu plus tard, Saint Rémi s'installe à Reims. A sa mort on lui dédie une église, la future "basilique Saint-Rémi", car il a été bénéfique pour la ville.

A la mort de son père Childéric en 481, Clovis, petit-fils de Mérovée, devient chef de la tribu barbare des Francs Saliens. Il cherche à conquérir des terres pour devenir un chef puissant. Il arrive à Reims et rencontre Saint Rémi. Il se fait baptiser en 496 par Saint Rémi et met ainsi les évêques de son côté, ce qui contribue à l'accroissement de son pouvoir. Petit à petit, il rassemble les peuples de Gaule sous sa direction et crée la "Francia". Reims en devient la capitale politique. C'est le début du règne des Mérovingiens. Clovis meurt en 511 et le nouveau royaume est partagé entre ses fils, selon la coutume franque. Ceux-ci continuent les conquêtes et agrandissent le royaume.

Mais même si Reims est la capitale, elle n'est pas bien entretenue, les rues sont sales et dégradées. Elle est pillée à plusieurs reprises, en 556, 564 et 573. Il n'y a presque pas de lois et la justice n'existe pas vraiment.

Plus tard, au 8e siècle, un nouveau chef, Carolus Magnus, dit Charlemagne (768-814) hérite d'un royaume qu'il agrandit considérablement, protège efficacement et christianise. Il se fait sacrer empereur en 800 par le pape. C'est le début du règne des Carolingiens. Il instaure un nouveau mode d'obéissance : la recommandation. Des différences hiérarchiques apparaissent alors. Il invente aussi une nouvelle façon d'instruire les gens : l'école.

Cette arrivée au pouvoir des Carolingiens donne un nouveau souffle à Reims, qui périssait. Les églises sont rénovées, les abbayes agrandies. La religion chrétienne s'implante profondément. Vers la fin du 9e siècle, les remparts sont agrandis. Reims retrouve un lustre important grâce à des archevêques puissants. Elle possède de grandes écoles dirigées par l'Eglise, notamment celles de calligraphie. La culture est ainsi sauvegardée et de nombreux manuscrits apparaissent. Ces écoles deviennent très célèbres car Gerbert les dirige à partir de 973. Il devient archevêque de Reims, puis pape en 999 (Sylvestre II).

 

Histoire III • Le Moyen-Age

En 987, de puissants seigneurs désignent un nouveau roi parmi eux : Hugues Capet, comte de Paris, qui ne possède presque pas de terres et a donc peu de pouvoir. Ils espèrent ainsi le manipuler et être les dirigeants du royaume. Mais le nouveau roi est rusé et se fait respecter. Il arrive à contrôler ces seigneurs dangereux. C'est le début du règne des Capétiens.

En 1049, le pape Léon IX vient consacrer la nouvelle église Saint-Rémi. En 1059, Philippe 1er, roi des Capétiens se fait sacrer roi dans la cathédrale de Reims. C'est un sacre très fastueux (il y en sûrement eu avant mais ils étaient plus simples et moins imposants).
Le destin de Reims change alors. Elle n'est plus la ville la plus importante de France. La capitale de la nouvelle dynastie (les Capétiens) devient Paris. Mais même si la politique se retire de Reims, le commerce, lui, s'épanouit. Les 12e et 13 siècles voient la construction de nombreuses églises, c'est une période très chrétienne, on construit pour Dieu. 1211 : début de la construction de la nouvelle cathédrale (l'actuelle) après l'incendie de la précédente en 1210. Il y a une quinzaine d'églises à Reims pour 11 000 habitants. Reims s'étend. De plus en plus de communautés vivent en dehors des remparts.

Au 13e siècle, on décide de construire de nouveaux remparts car la sécurité des habitants n'est plus assez assurée et, de plus, l'état veut que Reims soit une place forte en cas d'invasions venant de l'Est. Les travaux durent environ 50 ans. En 1328, alors que débute la Guerre de Cent ans (entre les Anglais et les Français), les remparts sont presque terminés.
Le 14e siècle est une mauvaise période pour Reims. Les épidémies de peste, la guerre, les querelles incessantes entre les archevêques et les habitants affaiblissent fortement Reims. Pendant la Guerre de Cent ans, les Rémois soutiennent les Anglo-bourguignons, jusqu'à ce que l'intervention de Jeanne d'Arc les amène à soutenir le parti royaliste de France en sacrant Charles VII en juillet 1429. La population rémoise a alors diminué de moitié. La misère règne.

Plan du 14e siècle Reims au 14e siècle
 

   E
N + S
   W

 

Histoire IV • Agrandissement de la Renaissance à la Révolution Industrielle

Au 16e siècle, Reims connaît un redressement économique important. Il y a modernisation des fortifications, création d'une université en 1549, introduction de l'imprimerie par une famille riche et puissante, les Guises.

L'essor est généralisé dans toute la France et l'Europe : c'est la Renaissance. C'est le siècle des Grandes Découvertes (Amériques) ; de nouvelles pensées sur l'humanité apparaissent (l'Humanisme), l'architecture s'allège et s'embellit, les arts s'épanouissent, il y a d'importants échanges culturels en Europe au niveau des arts et des langues.

Reims en 1665 Reims en 1622 ← Reims,
1665

 

   E
N + S
   W
 
Reims, →
1622

 
1750 : la population devient trop importante par rapport à la ville qui est trop petite. Il faut réaménager Reims, élargir les rues, construire de nouveaux bâtiments publics et créer des espaces pour aérer l'ensemble. Principalement une grande place centrale (la Place Royale) et un grand parc (les Promenades) sont créés. La Révolution de 1789 a accéléré les travaux à cause des nombreuses destructions. Beaucoup d'églises auront été détruites à cette période. C'est la fin de l'Ancien Régime en France, la fin de la royauté.

Des maisons de champagne apparaissent, hors des remparts, au 19e siècle. On supprime une partie de ceux-ci pour aménager un canal. Le Palais de Justice est construit en 1839, et un nouveau cimetière est ouvert en 1854. On installe un réseau de chemins de fer autour de Reims et on construit une gare, selon les demandes de la révolution industrielle qui s'étend en Europe occidentale et fait faire des bons énormes aux progrès techniques et scientifiques. Les travaux d'urbanisation deviennent de plus en plus importants.
A la fin du 19e siècle, il n'y a plus de remparts autour de Reims. Il y a plus de 90 000 habitants en 1881. Il y a une importante extension de la ville, et la construction de quelques nouvelles églises dans les nouveaux quartiers vers 1900, inspirées d'églises romanes, gothiques et byzantines.

Plan du centre ville en 2000 Centre de Reims en l'an 2000
 
Jaune : ville de l'antiquité tardive (4e s.)
Rose : cardo  (N-S) et decumanus  (E-W)
Vert : ville médiévale (14e s.)
Rouge : A4-A26
Mauve : sites notoires

 
Plan de Reims 2008 avec anciens tracés de la ville Plan de Reims avec anciens tracés de la ville (Inrap, 2008)
 
Jaune : fossé gaulois (avant J.C.)
Rose : enceinte romaine (1e s.)
Violet : mur & fossé de l'antiquité tardive (4e s.)
Vert clair : rempart médiéval (14e s.)
(Vert foncé : chantier du tramway fouillé)

 

Histoire V • Le XXe siècle

En 1914, Reims est la 14e ville de France, avec 120 000 habitants. Elle est bien organisée et est considérée comme une ville de première importance. Mais la 1re guerre mondiale arrive et crée de nombreux dommages à la ville, qui va supporter 4 ans de tirs d'obus, et qui se verra évacuée complètement en 1918.
Le front entre les troupes françaises et allemandes se déroule au Nord-Est de Reims, mais les Allemands gagnant du terrain arrivent à Reims et bombardent abondamment la ville. Le toit de la cathédrale est détruit complètement, presque toutes les maisons du Moyen-Age disparaissent incendiées. Il en reste aujourd'hui moins d'une dizaine. Reims ne souffrira par contre presque pas de la seconde guerre mondiale. La 1re guerre mondiale a cependant permis à la ville de s'aérer lors de la reconstruction en créant des parcs et de nombreux axes de circulation aujourd'hui devenus indispensables. Reims est une des rares villes françaises à témoigner d'une telle unité architecturale art-déco (grâce à la reconstruction très conséquente du centre dans les années 20-30). Après, on aime ce style ou on n'aime pas...

Aujourd'hui, la ville compte environ 190 000 habitants (187 216 au recensement de 1999, 191 325 en 2005). Elle se veut une sorte de carrefour entre Paris et l'Est de la France, de même elle est un passage entre le Nord et le Sud de la France, voire de l'Europe, pour ceux qui veulent éviter la région parisienne pour transiter. C'est une ville universitaire riche en histoire dont il reste encore aujourd'hui beaucoup de monuments et d'objets répartis dans plusieurs prestigieux musées de Reims.

Textes basés sur un livre sur l'histoire de Reims.
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Liens •

Sur la ville :
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Reims : toute l'info rémoise
Office de Tourisme de Reims
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Dossier INRAP - "Reims, des Rèmes aux Rémois" (fouilles de 1977 à 2008)
Histoire de Reims
Origines de Reims
Survol historique de la ville de Reims (photos aériennes et cartes)
Rues et lieux de Reims
La première guerre mondiale - reconstruction
Du collège des Bons Enfants (13e s.) au lycée Clémenceau (1958)
Histoire de France

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70 photos de la cathédrale et son trésor
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42 photos de la basilique Saint Remi

Tourisme dans la région :
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Site officiel du tourisme en Champagne-Ardenne
La Région Champagne Ardenne et Le Champagne
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Données :
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Les blasons de Champagne (17e s.)
Region Champagne-Ardenne
Université de Reims Champagne-Ardenne
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